Origine des villages
La commune de Jovis pour les romains se compose de trois paroisses distinctes, qui se réunissent en 1851, St Pierre de Jau, St Pierre de Dignac et St Romain de Loyrac.
Elles forment les extrémités d’un triangle dont le centre de gravité se nomme : Jau-Dignac et Loirac ou "Le Centre".
Jau-Dignac-et-Loirac est situé sur l’ancienne île de Jau, en bordure du cordon coquillier (appelé aussi Passe Castillonaise).
Selon certains historiens le nom de Jau viendrait du latin Jovis - Jupiter (les habitants s’appellent les «Jovisiens») alors que les appellations de Dignac et Loirac viendraient respectivement de Dinius et Laurius, noms de riches propriétaires locaux.
Dès le VIe siècle, le développement du Christianisme dans les villages entraîne la fondation de paroisses rurales, autour d’une église et d’un cimetière. C’est ainsi qu’ont été constituées les trois anciennes paroisses.
La plus ancienne est celle de Jau, dédiée à saint Pierre vers la fin du VIIe siècle. De cette paroisse matrice se séparent entre les VIIIe et Xe siècles deux autres paroisses, celle de Dignac dédiée à saint Pierre aux Liens et celle de Loirac dédiée à saint Romain.
Au village de Goulée est érigée dans le courant du XIIIe siècle la Chapelle Saint-Siméon, sur l’emplacement d’un site archéologique dont l’occupation remonte à l’époque gallo-romaine.
En 1599, Henry IV, par un édit royal, confie au Flamand Bradley, l’assainissement systématique des marais du Bas-Médoc. Cependant c’est le Duc d’Epernon, Sieur de Lesparre et nouveau propriétaire en 1633 de la Sirie de Loirac qui, au cours du XVIIe siècle, avec le concours des Flamands Alsen, Gorie et Batten, donne un véritable essor aux travaux entrepris.