L'abandon du site
Le phare métallique cessa de briller le 15 octobre 1953 à 7 heures du matin. Cette décision fut prise car les bouées lumineuses sur le chenal de navigation avaient pris le relais en assurant le balisage complet.
Bien qu’il y ait eu un projet d’antenne radar pour la surveillance de l’estuaire, cette idée fut jugée trop onéreuse et la décision de démolir la tour métallique fut prise.
C’est ainsi que le 17 janvier 1956 à 16 heures, le 2ème phare était dynamité et démantelé pour être vendu pièce par pièce à un ferrailleur de Lesparre-Médoc (Monsieur Dios).
Le 1er phare était mis aux enchères publiques à partir du 5 février 1957 et vendu le 5 mai 1957. Malheureusement, au bout de 2 ou 3 ans, il fut laissé à l’abandon.
Les années passant, le terrain fut envahi par des ronciers, les bâtiments furent vandalisés (portes, fenêtres, planchers, lambris arrachés).
La renaissance du Phare de Richard
C’est grâce à l’initiative d’un groupe d’adolescents que tout a recommencé pour le phare de Richard !
Été 1984, des jeunes cherchent un endroit pour se retrouver et demande l’autorisation au maire de nettoyer le site et de réaménager le bâtiment.
La commune n’étant pas propriétaire, aucune procédure ne pouvait être entreprise.
Le Maire de l'époque, Monsieur René Coutreau, décide avec le Conseil Municipal de racheter le domaine.
Il faudra attendre quelques années avant de pouvoir lancer les travaux de réhabilitation : ils débutèrent le 1er septembre 1991 pour terminer le 1er août 1992.
L'Association Communale du Phare de Richard a été créée le 30 juillet 1992, toujours sous l'impulsion de M. René Coutreau, dans le but d'aménager le site et de promouvoir le développement économique, touristique et culturel du village de Jau-Dignac et Loirac.